Le 30 juin, la première charte de territoire du plan algues vertes, adopté en février 2010, a été signée à Rennes. Elle concerne la baie de la Lieue-de-Grève (8.000 ha, 200 exploitations en Côtes-d'Armor, à production laitière majoritaire), qui sera aidée à hauteur de 10,4 millions d'euros. L'objectif est de baisser les concentrations en nitrates pour atteindre 25 mg/l en 2015 (contre 30 à 35 mg/l). L'élément central est de développer sur cinq ans le système herbagé sur 45% à 60% de la surface agricole utilisée (SAU), de façon à augmenter l'autonomie alimentaire, la surface de zones humides et diminuer l'achat d'azote de 10%. Pour cela, 80% des agriculteurs devront adhérer à la charte et vingt exploitations se convertir à l'agriculture biologique.
Cette charte sera suivie en juillet par celle d'une seconde baie pilote, celle de Saint-Brieuc (1.400 exploitations en Côtes-d'Armor, production industrielle porcine). Ici, l'objectif est de passer de 60 à 30 mg/l de nitrates. Le premier projet avait été retoqué par le comité scientifique, notamment faute d'indicateurs de suivi précis. Le second a été validé en juin.
Le prochain projet de territoire est celui de la baie de Concarneau (Finistère). Il vient d'être déposé et sera prochainement soumis à l'avis du comité scientifique. Suivront ensuite les cinq autres territoires concernés (dont quatre en Finistère), soit au total huit baies, 3.500 exploitations agricoles et 240.000 habitants. A noter qu'à ce jour, 25.000 m3 d'algues vertes ont été collectés en Bretagne (Côtes-d'Armor et Finistère) pour 2011, contre 13.000 m3 à la même date en 2010.
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